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VIP-Blog de si_supieras
  • 67 articles publiés
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  • Créé le : 27/03/2006 15:50
    Modifié : 12/06/2007 12:28

    Fille (17 ans)
    Origine : no soy de aqui, ni soy de alla...
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    °Oo bOnn£ f£t£ mAmAn oO°

    28/05/2006 20:23



    Hébergement gratuit avec Mezimages.com

     

     

    Le lutin de la fête des mères d'Eléonore de la Gravière

    Jean se lève très tôt ce matin et s'en va dans le jardin.
    "C'est la fête des mamans aujourd'hui. Je vais faire un très gros bouquet et un joli dessin pour ma maman", dit-il en sautillant sur le chemin. Il aperçoit une fleur pas comme les autres.
    "Oh! On dirait une petite maison! Tu es drôle, toi, avec tes petits volets!"

    Et Jean se dépêche de la cueillir.
    "Tu seras la reine du bouquet, et je vais te dessiner pour la fête des mamans!"

    A la maison, il arrange les fleurs dans un vase et sort sa boîte de peinture.

    Pendant ce temps, Ploc le petit lutin qui habite dans la fleur se demande bien ce qui se passe. Il est tombé de son lit quand Jean a coupé la tige de sa maison-fleur. Il a été secoué dans tous les sens quand Jean a rapporté les fleurs à la maison. Et maintenant que le calme est revenu, Ploc le lutin ouvre ses volets:
    "Mais … où suis-je? Que m'est-il arrivé?
    - Tu es dans la maison de Jean, le petit garçon qui a cueilli ta maison-fleur pour l'offrir à sa maman", lui répond l'abeille assise sur une fleur voisine.
    - Ma maman va s'inquiéter. Dis à ce garçon qu'il doit me ramener dans le jardin! Grogne Ploc très mécontent.

    L'abeille s'envole. Elle tourne autour de Jean et crie:
    "Il y a un lutin dans ton bouquet. Il faut le ramener dans le jardin!"

    Mais Jean ne comprend pas le langage des abeilles. Il la chasse avec sa main. Pendant ce temps, Ploc le lutin est sorti du bouquet et s'est caché dans la trousse à crayons. Il a essayé d'écrire un petit mot. Mais les lutins ne savent pas écrire comme nous, et lorsque Jean revient à sa table, il s'écrie:
    "Qui a gribouillé sur mes feuilles?"

    Ploc sort de la trousse de Jean.
    "Ça alors! Dit Jean, les yeux écarquillés, un lutin! Mais d'où viens-tu, toi?"

    Ploc explique à Jean ce qui lui est arrivé. Mais Jean ne comprend rien parce que les enfants ne parlent pas le langage des lutins. C'est bien dommage…
    "Je vois bien que tu ne comprends pas, dit Ploc tristement. Pourtant, il faut absolument que je rentre chez moi."

    De son côté, Jean est ravi d'avoir fait la connaissance d'un lutin.
    "Moi, je m'appelle Jean, dit-il en serrant la petit main de Ploc, et toi?"

    Ploc ne comprend pas ce que dit Jean. Il se met à pleurer.
    "Bou! Hou! C'est très loin le jardin à pas de lutin. Il faudra des jours et des jours pour retourner là-bas et la fête des Mères sera passée.
    - Souris, petit lutin, dit Jean. Je fais ton portrait pour l'offrir à Maman."

    Alors Ploc a une idée. Il trempe ses pieds dans la peinture, fait des traces jusqu'au bouquet et va se cacher dans les fleurs.
    "Que fais-tu? Demande Jean. C'est une sorte de message… Tu veux aller quelque part?… Tu veux rentrer chez toi? C'est ça? Ah, cette fois j'ai compris!"

    Jean fouille dans le bouquet et aperçoit le gentil lutin.
    "C'est ta maison, cette drôle de fleur?"
    Ploc montre un dessin à Jean.
    "Toi aussi, tu as fais un beau cadeau pour la fête des Mères! Mais j'y pense, ta maman va s'inquiéter! Viens, je te ramène tout de suite dans le jardin."

    Timidement, Ploc saute dans la main de Jean. Et avec précaution, Jean s'en va avec Ploc au fond du jardin.
    "Je suis désolé d'avoir cueilli ta maison-fleur, dit Jean; demain, je t'aiderai à en construire une autre, tu veux bien?"

    Jean dépose son petit ami à l'endroit où il avait cueilli la fleur.
    "Souhaite une bonne fête à ta maman!" dit Jean en faisant un signe de la main.
    "Au revoir!", dit Ploc. Jean retourne chez lui et termine son dessin. Il pense :
    "Il est vraiment bien réussi le portrait de mon ami, le lutin!" se dit-il.

    Et, il court vers sa mère pour lui souhaiter une bonne fête! Maman est très heureuse des cadeaux de son petit garçon
    "C'est toi mon petit lutin de la maison!", dit-elle en l'embrassant.

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    Une Mère


    Des milliers d’étoiles dans le ciel,
    Des milliers d’oiseaux dans les arbres,
    Des milliers de fleurs au jardin,
    Des milliers d’abeilles sur les fleurs,
    Des milliers de coquillages sur les plages,
    Des milliers de poissons dans les mers
    Et seulement, seulement, une mère

    André Bay







     

     

    °Oo vOlv£r oO°

    25/05/2006 21:34

    °Oo vOlv£r oO°


    Yo adivino el parpadeo
    de las luces que a lo lejos
    van marcando mi retorno...
    Son las mismas que alumbraron
    con sus pálidos reflejos
    hondas horas de dolor..

    Y aunque no quise el regreso,
    siempre se vuelve al primer amor..
    La vieja calle donde el eco dijo
    tuya es su vida, tuyo es su querer,
    bajo el burlón mirar de las estrellas
    que con indiferencia hoy me ven volver...


    Volver... con la frente marchita,
    las nieves del tiempo blanquearon mi sien...
    Sentir... que es un soplo la vida,
    que veinte años no es nada,
    que febril la mirada, errante en las sombras,
    te busca y te nombra.
    Vivir... con el alma aferrada
    a un dulce recuerdo
    que lloro otra vez...

    Tengo miedo del encuentro
    con el pasado que vuelve
    a enfrentarse con mi vida...
    Tengo miedo de las noches
    que pobladas de recuerdos
    encadenan mi soñar...

    Pero el viajero que huye
    tarde o temprano detiene su andar...
    Y aunque el olvido, que todo destruye,
    haya matado mi vieja ilusión,
    guardo escondida una esperanza humilde
    que es toda la fortuna de mi corazón.

     

     

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    Je vous encourage tous à aller voir Volver, le dernier film de Pedro Almodovar, moi je l'ai adoré, c'est un film magnifique, avec des acteurs pleins de talent! voici un petit article pour en savoir plus...:

    Variation sur le thème du retour, le dernier film de Pedro Almodóvar émeut comme... un film d’Almodóvar. Trois générations de femmes se partagent l’histoire de Volver, entre rire et larmes, réalisme et "naturalisme surréel" selon les mots même du cinéaste. Son implication émotionnelle évidente donne une fois encore à son oeuvre une vérité profonde et bouleversante.



    Le fantôme d’une mère morte depuis quelques années revient dans les vies déjà torturées de ses filles et petite fille. Déclenchant drame, doute, révélations, et toute la palette des émotions qu’il est possible de faire passer à l’écran.


    Volver, revenir donc. Pour le cinéaste, c’est revenir au pays, sa région natale, La Mancha et ses traditions d’un autre temps. C’est aussi forcément un retour dans le giron maternel. Almodóvar place au centre de son récit cette relation mère-fille ambiguë et complexe qui le fascine, déjà explorée dans Talons Aiguilles. Et semble exorciser la perte de sa mère à lui, morte il y a quelques années.
    C’est également retrouver, après 17 ans, une de ses actrices fétiches, celle des débuts difficiles, Carmen Maura. Qui dans le récit est donc le fantôme, la mère revenue d’entre les morts pour réparer des fautes et combler des manques.


    La mort est un des personnages principaux de Volver et les premières images, magnifiques, donnent le ton d’un récit qui n’est pourtant jamais morbide. Des dizaines de femmes, veuves ou orphelines, s’affairent dans un cimetière sur les tombes des maris, pères et grand-pères, parfois sur leur propre caveau - ça fait partie des traditions dans cette région de l’Espagne paraît-il. Elles les astiquent plutôt gaiement, bavardant et s’embrassant, bougeant comme des abeilles aux abords de leur ruche. Ce rapport dédramatisé à la mort étonne d’ailleurs et permet à une histoire hantée par la mort de rester malgré tout optimiste.


    Après La mauvaise éducation, Almodóvar renoue donc avec les femmes, exclusivement des femmes. Les hommes ne font que passer brièvement dans leur vie, souvent pour le pire. Ces figures féminines qu’aime filmer le cinéaste espagnol sont des battantes, elles luttent pour leur famille, sont toujours placées face à des drames qu’elles surmontent avec une force vitale impressionnante. Ici, Raimonda - Penelope Cruz - mère d’une jeune adolescente et fille de Irene, la revenante, se débat pour protéger sa progéniture, pour renouer avec sa mère et panser les blessures du passé. L’actrice passée par Hollywood est sublime et donne - pour la première fois ? - toute la mesure de son talent.
    Avec virtuosité, Almodóvar s’amuse à faire rire des tragédies qu’il raconte, jouant avec les émotions du spectateur, toujours sur un fil. Le village où se déroule une bonne partie de l’action est hantée par des fantômes et peuplée de femmes, qui survivent presque toujours aux hommes, superstitieuses ou bigotes. Mais ce village, nous dit-on, est celui qui a la plus forte proportion de fous du pays.


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    Comme dans Parle avec elle, Almodóvar prouve son talent de conteur d’histoire, avec un humour sombre et poétique, s’éloignant un peu du fantasque baroque de ses débuts. Il ne délaisse pas son obsession esthétisante en revanche, les couleurs, les objets et les costumes kitchs, et une photo absolument magnifique. Il a d’ailleurs le don de montrer la beauté des femmes à l’écran, alors même qu’il ne fait rien pour les embellir : elles sont mal fagotées, pleurent, hurlent et se mouchent, mais elles sont vivantes.
    Le thème du retour implique la nostalgie : pour revenir il faut d’abord être parti, et si l’on revient c’est qu’on a quelque chose du passé à régler. La musique, et notamment un vieux tango de Carlos Gardel réactualisé, porte cette humeur du début à la fin. Mais le retour implique aussi un grand optimisme, celui de pouvoir revenir et réparer, et de ne pas se laisser arrêter par cette ligne censément infranchissable , la mort. Même sans être croyant, Almodóvar nous dit qu’on peut toujours revenir à la vie.

     

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